"BRISER LES LIMITES FINANCIERES PAR LES ACTES DE FOI"

Texte de base : Luc 6:38

I.        INTRODUCTION
 
§1.            Ce texte de Luc 6 :38, bien connu des enfants de Dieu, nous révèle la puissance qu’il y a dans le donner, mais aussi la puissance du donner dans l’élargissement.
 
§2.            Quand Jésus dit : "...on vous versera une bonne mesure qui déborde...", cette parole renvoie simplement à ce que le donner provoque dans la vie de celui qui le pratique. En effet, à moins que le contenant ne déborde, un contenu ne peut pas se renverser. Ainsi, l’eau ne peut pas se renverser si le verre n’a pas débordé. Ce débordement, c'est cela l'élargissement.
 
 
II.               ÉLARGIS-TOI !
  
§3.            Bien aimés dans le Seigneur, s’il y a une chose que le Seigneur ne fait pas et ne fera pas pour nous, c'est celle d'agrandir ou étendre notre capacité de recevoir. Cela ne relève pas de la responsabilité de Dieu, mais de la responsabilité de l'homme. Quand la veuve est allée auprès du prophète pour obtenir la solution à son problème, l’homme de Dieu l’instruisit d’aller chercher auprès de ses voisins les vases vides. Remarquez que c’est la femme qui devait le faire et non l’homme de Dieu. Dans Esaïe 54 : 2, Dieu intime l’ordre à son peuple : "Élargis l’espace de ta tente".
 
§4.            Mon frère, ma sœur, si tu veux recevoir de Dieu, améliore ta capacité de recevoir. Tant que ta capacité de recevoir sera étroite, tu ne sauras contenir ce qui vient de Dieu. Les Évangiles nous présentent une belle illustration de cette vérité au travers du récit de Simon Pierre dont le filet était sur le point de se rompre tant les poissons étaient abondants (Lire Luc 5 : 1-6).
 
§5.          Retiens cette vérité : "Il est bon pour un homme que sa mesure déborde après s’être servi  lui-même d’une bonne mesure". Ceci veut tout simplement dire que quand ça déborde pour toi, c’est une preuve que tu t’es servi d’une bonne mesure. Telle est la signification de Luc 6 :38 : "...on vous versera une bonne mesure qui déborde...". Pour celui qui donne, on retrouvera des biens sur son sol, il aura un problème avec son grenier, son lieu de stockage débordera… Pourquoi en sera-t-il ainsi ?
 
§.6.           Il en sera ainsi parce que nul ne peut contenir l’abondance qui vient de Dieu. Cette abondance, comme le dit le Seigneur, ne pouvant être contenue par une seule génération, s’étend jusqu’à la millième génération de ceux qui aiment Dieu selon qu'il est écrit : "Sache donc que c’est l’Eternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements " (Deutéronome 7 :9).
 
§7.            Quand nous enseignons sur la bénédiction divine, nous nous attardons souvent sur l’expression "…au centuple. Pour ma part, j’aimerai que les chrétiens ôtent de leur tête toute idée de ristourne, mais fassent du donner leur style de vie. Les enfants de Dieu doivent donner en se mettant en tête que "la génération de ceux qui donnent n’est pas la seule qui verra la rémunération du Seigneur ».
 
 
§8.            Bien-aimés parents, laissez vos enfants pratiquer le bien. Laissez-les donner au Seigneur, à leurs amis ou  aux autres En le faisant, vous préparez leur avenir, vous investissez dans leur futur et par-dessus tout, vous leur préparez une grande moisson qui leur sera utile quand vous ne serez peut-être pas en vie. Certes, il vous paraîtra par moment de penser qu’en partageant avec les autres, vos enfants ne gèrent pas bien ce que vous leur donnez. Qu’à cela ne tienne, équipez-les, outillez-les car leur portion débordera un jour.

 
III.            LA BONNE ET LA MAUVAISE MANIÈRE DE DONNER
  
§9.          Si vous ne vous servez pas d’une mesure correcte, n’attendez pas d’être mis au large. L’une de manières incorrectes de donner au Seigneur, c’est de donner de manière irréfléchie.

L’exemple est donné dans le récit de la pauvre veuve qui, au milieu des riches qui donnaient des sommes importantes d’argent, n’avait donné que deux petites pièces d’argent. Aux yeux du Seigneur, « la pauvre veuve a donné plus qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre» (Marc 12 : 43).
 
§10.        Il est vrai qu’en terme de montant, les riches avaient donné plus que la veuve, mais aux yeux du Seigneur qui voit les cœurs, elle avait donné plus que les riches parce qu’elle avait donné "tout ce qu'elle avait pour vivre" alors que les riches donnaient pour se débarrasser de leur surplus.
 
§11.          De nos jours, certains chrétiens donnent d’une façon irréfléchie. Ils donnent misérablement en se convainquant eux-mêmes qu’ils sont pauvres.
 
§12.          Pourtant, l’enfant de Dieu devait toujours s’armer de la pensée d’être riche, comme le dit Dieu : «… que le faible dise: Je suis fort! » (Joël 3 :10). En s’armant ainsi de cette pensée, vous agirez en conséquence. C’est cela les actes de la foi. Quand nous parlons de la sorte, nous ne voulons pas porter à mépriser l’offrande de qui que ce soit dans la maison de Dieu. Loin de là.

Bien au contraire, en matière de donner, souvenez-vous que ne tient pas compte de ce qu’on a libéré mais de ce que l’on garde après avoir libéré. A titre d’exemple, celui qui donne la totalité de 200 francs dont il dispose a suffisamment donné.
 
§13.          Rappelez-vous en outre que l’offrande de chacun parle en sa faveur ou en sa défaveur. D’ailleurs, plusieurs de ceux qui donnent gros aujourd’hui ne l’ont pas été hier. Plusieurs de ceux qui donneront demain sont en gestation aujourd’hui. Je sais que pendant que je pare de la sorte, plusieurs de ceux qui m’écoutent ou qui me lisent prennent des résolutions de figurer sur la liste de ceux qui donneront gros les jours à venir.
 
IV.             DONNER AVEC DOULEUR ET BONHEUR…
 
§14.          David, l’homme selon le cœur de Dieu, nous édifie par ces paroles sur la meilleure façon de donner au Seigneur : «…je n’offrirai point à l’Eternel, mon Dieu, des holocaustes qui ne me coûtent rien… » (Lire 2 Samuel 24 :22-24). Nous apprenons de David que toute offrande agréable à Dieu doit réunir les deux éléments suivants : elle doit se faire avec douleur et bonheur.
 
§15.          Le problème avec les enfants de Dieu se situe souvent au niveau du fait qu’ils ont souvent l’habitude de donner une fois et non toutes les fois. Ils donnent lorsque la Parole est encore fraîche dans leur esprit, mais n’en font pas un style de vie. La volonté de Dieu est que nous prenions des engagements pour agir en conséquence.
 
V.                CONCLUSION
 
§16          En définitive, bien aimé dans le Seigneur,  si tu as reçu la Parole, agis conformément  à la Parole que tu as reçue en faisant d’elle un mode de vie. Change désormais ta façon d’agir car c’est à ce prix que ta mesure débordera financièrement et matériellement.
 
§17.          Dieu, en effet, n’est pas impressionné par ce que tu lui donnes. Il est le Dieu qui regarde au cœur qui donne et qui rémunère celui qui donne avec révérence.
 
§18.          A lire de près le récit de la pauvre veuve, il apparaît que son offrande ressemble à celle d’Abraham. En effet, de même qu’Abraham donnait à Dieu son unique fils Isaac, de même la veuve donnait à Dieu ce qui représentait toute sa vie, tout ce qu’elle avait. Par son offrande, elle a privé à ses enfants la vie et sans le savoir, elle était entrain de se bénir et bénir ses enfants. C’est ce sens élevé de sacrifice qui lui valut de retenir l’attention de Jésus. Dieu seul sait ce qui s’est passé dans la vie de cette femme dans la suite.

Que Dieu vous bénisse ! ! !


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